Véronique David Martin est un écrivain francophone installée en Grande-Bretagne depuis 1988. D’origine bretonne, elle est née à Saint-Malo. Elle a étudié l’anglais à l’université de Grenoble et, en 1984, elle fait partie du groupe d’étudiants pionniers qui ont démarré l’échange européen Erasmus en partant étudier en Écosse. Elle a un doctorat anglais en littérature comparée sur Victor Hugo et Charles Dickens et une maîtrise sur James Hogg (un berger, romancier et conteur de légendes écossais du début du XIXe siècle).
Un parcours universitaire.
Véronique a enseigné le français à l’université en Écosse et dans le secondaire en Angleterre. Pendant plusieurs années, elle participe à l’organisation du festival de littérature jeunesse de Bath, dans le Sud-ouest de l’Angleterre où elle vit avec son mari, un sujet de sa Très Gracieuse Majesté. Elle a publié en Angleterre des histoires pour adolescents (en français) chez Hodder & Stoughton. Elle a écrit de nombreuses nouvelles en français et quelques unes en anglais, deux pièces de théâtre et deux romans (non publiés). L’une de ses nouvelles, Le Visiteur, a gagné le premier prix du concours de la nouvelle de Saint-Malo. Au sein de séminaires sur la création, elle a donné des conférences à la Sorbonne sur ses nouvelles et romans inédits. Elle a également coécrit, avec un réalisateur anglais, le scénario d’une comédie romantique et elle écrit des articles sur divers aspects de l’industrie du cinéma, ainsi que des critiques de films publiées sur divers blogs de cinéma expérimental.
Oeuvres publiées en France :
Aux éditions Pascal Galodé : Les Maitres de l'Orage (une trilogie)
Elle se présente :
Lectrice vorace depuis ma plus tendre enfance, je me suis nourrie d’histoires, de mythes universels et de légendes celtiques, ainsi que de récits de famille sur la seconde guerre mondiale. A l’âge de huit ans, j'ai décidé de devenir écrivain après avoir lu Le Lion et la Sorcière Blanche de C. S. Lewis. Ma lecture émerveillée du Grand Meaulnes à onze ans ne fit que confirmer en moi ce profond désir d'écrire. J'ai dû quitter ma Bretagne natale à l’âge de quinze ans mais y ai laissé à jamais un morceau de moi. J'ai une passion pour les histoires, la littérature, les légendes, l’art, le cinéma, le théâtre et la musique.
Actuellement, Véronique David Martin termine le troisième volet des Maitres de l’Orage, à paraitre prochainement aux Editions Pascal Galodé sous le titre : La voix de l'égrégore.
La marque de l'orage.-
Entre septembre 1939 et l’été 1942, mais aussi l’été 1962, au large des côtes bretonnes, dans l’Ile Verte… laissez-vous emporter dans l’univers où réel et fantastique se mélangent pour donner un double roman captivant. Et on attend la suite !!!!
Le premier livre se déroule exclusivement sur l’île verte au large de la Bretagne, en 1939. Tout y est nimbé de pénombre et de légende. Les premières pages avalées, on se défait de toute rationalité pour s’identifier sans aucune difficulté à la jeune héroïne, Marwen Goulaouenn, quel que soit l’âge du lecteur ! J’en veux pour preuve ma Maman, 92 ans, grande lectrice, qui s'est passionnée pour ce roman depuis qu’elle l’a ouvert.
Car cette trilogie est passionnants à lire.
Une écriture alerte, vivante, toute de finesse pour camper les personnages, pour nous les rendre attachants. Me voici très vite addicte. Je ne peux
lâcher le livre. Je « brûle l’huile de minuit » chaque soir. L’univers créé par Véronique David- Martin m’envahit, me subjugue. Il a une épaisseur, une authenticité magistrale. Le
talent de l’auteure crève les pages. Elle sait délicieusement nous harponner. Que dire de la fin de ce premier volet avec le voyage initiatique
de la jeune adolescente dans ces galeries souterraines ? On atteint là à un sommet. On est suspendu, entre rêve et fantastique… La partie
journal (qui rappelle celui d’Anne Franck qui elle aussi donna un nom à son journal et s’y confia comme à un ami) a quelque chose d’infiniment poignant et la simplicité extrême du style, ce
dépouillement, contribue à resserrer les liens affectifs que ce livre inspire !
Le vertige du Rhombus.-
On retrouve cette tournure de style avec les lettres d’Anne à son amie Claire dans le 2ème volet qui est construit avec une belle intelligence.
Cette 2e époque des Maitres de l'orage est encore plus intense que le premier tome déjà passionnant. De nouveaux personnages apparaissent (j’avoue mon regret de ne retrouver Marwen qu’assez tard dans le récit mais cela fait partie de l’édifice). Toujours des adolescents. L'auteur les campe avec maitrise. On s'attache à leurs pas, valsant de 1942 à 2012 sans gêne. Une simultanéité qui confère au roman une épaisseur et un intérêt accru. Ce "montage" est vraiment astucieux car il nous happe, nous retient sur le livre, tant on est pressé de suivre les deux récits à la fois.
Si chaque personnage a son charisme, sa force de vie, le magnifique portrait de Sieg, jeune Allemand, s’inscrit comme une icône inoubliable. Et puis quelle délicatesse pour aborder une question très intime concernant le jeune Sieg !
Cela n’a pas été sans me rappeler le merveilleux film de Julien Duvivier « Marianne de ma jeunesse »… ou, autre livre culte, « Le grand Meaulnes ».
Décidément, Cette trilogie du « Maitre de l’orage » est destinée à devenir aussi une série culte.
© Maïa Alonso
Véronique David Martin écrit également des critiques de livres. A consulter :
http://www.culture-tops.fr/critique-evenement/livre/contes-dune-grand-mere-japonaise#.Uuf-TLTjLX6
On trouve se slivres en librairie mais aussi chez son éditeur : http://pascalgalodeediteurs.com/nouveautes_173_la-marque-de-l-orage__9782355932106.html
ou encore ici : http://www.librairielegrenier.fr/product.php?id_product=259