Vous l'avez lu, vous en parlez...

Ce commentaire fait référence à cette édition : Le soleil colonial : Au Royaume des cailloux (Broché)

Magnifique récit romancé de la vie d'une famille espagnole immigrée en Algérie, et ce sur 4 générations.
Ce livre montre l'amour de la terre, cette terre qu'ils font vivre, cette terre dont ils font partie.
Je n'ai pas envie de répéter les commentaires précédents, je vais juste ajouter qu'une fois commencé, je n'ai pas pu m'arrêter jusqu'à la fin, ce qui n'est pas le cas avec tous les livres.
Si vous voulez en savoir plus, lisez-le, je vous le conseille.

Lu dans la Dépêche du Midi - Gers - 16/06/2014

A lire dans la Dépêche du Midi (édition du Gers) en date du 16 juin 2014 par Bernard Ducom

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Ton travail est magnifique, puissent ton Histoire, tes émotions franchir les à-priori, les hésitations... les difficultés... Diffusons, partageons... Cette partie de notre Histoire a tous doit-être connue et reconnue. Tes Seigneurs des cailloux sont devenus les nôtres de par l'amour qu'ils ont déployés largement. Marie-Sahara nous ouvre le chemin de l'espoir et de la paix, le plus difficile sera pour nous tous d'être à l' hauteur.

Une page de notre Histoire contée parfois douloureusement mais toujours fièrement par Maïa ALONSO dans ce magnifique ouvrage à conseiller à la jeune génération pour qu'ainsi se perpétue la mémoire de ces pionniers qu'on a si mal traités.

Un livre qu'il faut avoir dans sa bibliothèque. Après lecture, je suis certaine qu'il répond à un intérêt public bien qu'il y retrace la vie romancée des ancêtres de l'Auteure :  un couple d'Espagnols immigrés en terre Africaine, cet ouvrage relate également leur long cheminement jonché de difficultés surmontées à force d'acharnement, rien n'est simple sur une terre nouvelle, sur un sol aride tel que celui-ci. Maïa ALONSO raconte avec passion et amour le début de cette lignée dont elle est si fière d'appartenir.

Elle nous entraîne à travers les âges et cela dès 1870, année cruciale pour José-Luis Vega Ramos qui quitte le port de Carthagène sur une balancelle entraînant avec lui sa jeune épouse Maria-Luz Vega Garcia âgée de 17 ans déçue mais contrainte de par la tradition de son pays d'origine de suivre le mauvais parti qu'on lui a imposé. Ils vont avec toutes les difficultés que l'on peut imaginer (si on lit bien) échapper au statut de "déserteur" en immigrant vers la côte Nord-Africaine dont le sol déjà français depuis 1830 et dont les autorités se satisfont de cet afflux de main-d’œuvre nombreuse, courageuse, jeune, bon marché et pleine d'espoir pour leur propre avenir.

Le départ est difficile, la traversée pénible et l'arrivée épouvantable. page 26 : Les ibères étaient habitués à s'échiner le cuir sur une terre ingrate. Le sol Africain ne changeait pas leurs habitudes, contrairement aux Français de France, comme très vite on appela les arrivants de la métropole, France maîtresse souveraine des nouveaux territoires convertis en départements...

Cependant que Maria-Luz (voilette baissée traduisant son refus de céder à son époux) constate au fil des mois qui passent que finalement elle n'est pas si mal mariée et que son époux s'il s'est enfui ruiné, est doté d'un immense courage au labeur et d'une belle honnêteté. C'est elle, qui va donc décider de l'avenir de la famille, de leur lignée sur les caillasses d'Afrique. Lire la suite ici

Laurence Fontaine Kerbellec, auteur

Le respect des hommes - le respect de la terre : L'auteure retranscrit parfaitement la fraternité qui régnait en Algérie française. Je termine ce livre, les mains crispées laissant une couverture légèrement ouverte, Maïa a nourri ma faim intarissable sur cette histoire dans l'Histoire, merci pour ce témoignage, ce récit de vie qui vient enrichir la production indispensable au devoir de mémoire concernant ce pan d'histoire de France. J'ai aimé la référence à st Ex avec le petit fennec ! beau clin d'œil.

Carole Guère, lectrice

J'ai lu ce livre avidement, joyeusement, douloureusement. J'ai senti l'air chaud et odorant de l'Espagne et de l'Algérie où se mêlent les odeurs de la Terre nourricière, des plantes, de la Méditerranée, de la sueur des Hommes, de la mort, de l'Amour qui lie les corps et les âmes. je me suis réconciliée avec ce lourd héritage familial. J'attendais ce livre depuis si longtemps, ce livre d'un témoignage" juste" qui montre à quel point certains Hommes qui ont écrit la tragédie d'un pays se sont trompés. Ce livre qui nous insuffle le fait que quelque soit sa Terre d'origine on peut vivre ensemble. Ce livre enfin qui nous laisse espérer la possibilité du bonheur à reconstruire à travers les générations à venir. Bouleversant d'Amour, et d'Espoir. MERCI"

J.-E. Gil, lecteur

Merci à ma maman Marcelle et à ma tante Yvonne, je n'ai été qu'un simple relais mais avec un immense plaisir d'avoir pu apporter ma pierre !:0) Merci à toi Maïa de nous faire revivre ! 

(...) Dès le début, j’y étais ! Et si je ferme les yeux, j’y retourne encore !

La chaleur, les odeurs, les sons, les émotions… Tout est déjà inscrit là au fond de ma mémoire cellulaire mais je ne le sens pas toujours et il me faut les sollicitations du texte pour lancer la régénération.

Mais j’y vais à petits pas, je déguste, et dans tous les sens du terme, car, comme la naissance, la renaissance se fait dans la douleur…

 

A ce jour, j’ai atteint Mascara, je suis Faubourg Isidore, là-même où j’ai vu le jour pour la première fois.

Je suis chacun de tes personnages. Je respire en eux, mon cœur bat au même rythme que le leur, je ressens la chaleur du sang dans mes propres veines, je vie grâce à eux !

Quelque chose pousse sous mes pieds, je prends racine, merci !

Luce Cabanie, lectrice

Maîa , je viens à l'instant de finir ton " livre" j'en ai encore la gorge nouée et tous mes souvenirs ont refait surface .C'est le reflet de toutes nos vies , de notre jeunesse , je l'ai "avalé" et plus j'avais mal et plus je voulais aller plus loin , bravo tu as su raconter notre vécu ,notre insouciance ,nos craintes , nos peurs , nos révoltes et ensuit notre fuite ! Notre arrivée dans ce pays qui ne nous voulait pas et dans lequel nous avons petit à petit construit notre deuxième vie , nos racines sont restées à jamais là bas , nos parents y sont restés également et grâce à nos enfants et petits enfants nous avons quelques petites radicelles ici.Merci de m'avoir permis ce retour en arrière , ces souvenirs avec nos amis de là bas , nous étions fait pour vivre ensemble mais "la politique" d'alors en a voulu autrement ! voilà je tenais à te faire connaître mes réflexions ! tu as écrit une petite merveille !

AIT-MOHAND (mardi, 01 juillet 2014 02:21)

 

J’espère que votre livre sera disponible en Algérie. Il suffirait peut être de contacter une maison d’édition en Algérie pour le faire éditer comme CASBAH Éditions, par exemple..
Bon courage et continuez a écrire sur l'Algérie qui reste après tout aussi votre pays.

Salutations cordiales d’Algérie.
aliaitmohand@gmail.com